Les 35 agriculteurs présents à l'assemblée générale du GVA Chemin-Dole ont réfléchi sur les impacts de la règlementation « zone vulnérable » à partir d'une simulation sur deux exploitations type de la plaine du finage. A l'aide d'un outil de stratégie d'entreprise, les adhérents ont pu exprimer quelles étaient selon eux les forces, les faiblesses, les opportunités et les menaces liées à cette nouvelle réglementation.
Des aspects positifs ont été retenus. La nouvelle règlementation « zone vulnérable » peut faire réfléchir le groupe sur ses propres pratiques et améliorer la technicité. L'implantation de couverts, où sont intégrés des légumineuses, permet de mobiliser davantage d'azote atmosphérique et d'améliorer le capital sol grâce à la couverture hivernale. L'enjeu étant d'améliorer la qualité de l'eau, quel sera le critère pour sortir à terme de la zone vulnérable ? La question est posée. Des opportunités seraient à saisir comme développer la production de semences pour les couverts, chercher de nouvelles cultures, adopter des méthodes alternatives (gestion de l'azote, agriculture de conservation).
Les contraintes liés à la réglementation « zone vulnérable » ne sont pas négligeables. Les adhérents du GVA en ont relevées plusieurs. Tout d'abord, l'ajout d'une couche réglementaire supplémentaire difficile à gérer, avec le risque toujours possible de sanctions financières en cas d'erreur de la part de l'agriculteur. L'application de la réglementation aura également un impact sur la qualité des productions et sur le choix même des cultures à implanter. Les adhérents pensent que la sole en blé risque de diminuer, voire de disparaître sur certaines exploitations. Ils prévoient également une baisse des surfaces en orge de printemps et en soja dérobé. L'enjeu financier est important, à cela s'ajoute la nécessité d'investir dans de nouveaux matériels en cas de changement de système. Les agriculteurs mesurent aussi la charge de travail supplémentaire qui leur sera demandée pour appliquer cette nouvelles réglementation.
Au final, les échanges techniques ont été nombreux mais subsisitent de nombreuses questions pratiques sur l'empilement des réglementations directive nitrates et SIE.
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L'assemblée a procédé à la réélection du conseil d'administration. Le nouveau bureau est constitué de Thomas Muller (président), Franck Butavant (vice-président), Edouard Seguin (trésorier), Arnaud Breton, Denis Bachut, Didier Fontaine, Etienne Degay, François Mairet, Laurent Rouffet, Mathieu Barraux, Matthieu Métraille, Michel Bouffaut et Pierre Emile Bougaud.