Concours de jeunes meneurs Jura Expo
« Être patient et rigoureux »

Rencontre avec Quentin Favier, grand gagnant du concours des Jeunes meneurs lors de l’édition 2024 de JuraExpo. 

« Être patient et rigoureux »
Quentin Favier, sur la plus haute marche du concours de jeunes meneurs lors de Jura Expo 2024

Pouvez-vous nous raconter un peu votre parcours dans le monde de l'élevage et des concours ?

Je suis fils d'agriculteur, donc l'agriculture m'a bercé depuis tout petit. Actuellement, je suis au lycée agricole et pour dire vrai, les concours ont commencé à réellement m'intéresser depuis 2022, cela fait deux ans maintenant. J'ai accepté de faire ce concours tout d'abord pour ma passion pour les vaches, et dans un second temps parce que mes amis m'ont beaucoup sollicité pour le faire. Et puis, j'avais le soutien de mon Gaec.

Y a-t-il des personnes ou des mentors qui ont joué un rôle important dans votre succès?

Je dirais que mes mentors sont surtout des amis que je me suis fait dans le métier, plutôt qu'à l'école. Ils sont souvent plus âgés que moi, ce qui leur permet d’avoir une grande expérience et de précieux conseils à transmettre.

Quelles sont les valeurs et les traditions les plus importantes pour vous et votre équipe?

Étant encore à l'école, je ne peux pas faire énormément d'activités dans le Gaec, mais je m'occupe surtout de la génétique. Le Gaec m'a permis d'apprendre à être patient et rigoureux dans le travail. C'est quelque chose d'important, on n'a rien sans rien.

Pouvez-vous nous décrire le processus de préparation que vous et votre équipe avez suivi avant le concours des jeunes meneurs ?

Le plus gros travail est le choix de la vache, puis le dressage, cela prend beaucoup de temps, et enfin, il faut la préparer et la rendre propre afin qu'elle puisse partir sur le ring. Une vache bien dressée et présentée avec soin mettra en valeur tout le travail que nous avons accompli. La vache que nous avons choisie avec mon Gaec avait déjà l’habitude de participer à des concours.

Quels types d'entraînements ou de pratiques spécifiques avez-vous mis en place pour vous et vos vaches en vue de ce concours ?

Il n’y a pas vraiment d’entraînement… On peut dire qu’il y’a une habitude qui s’installe au fur et mesure. Pour JuraExpo je n’ai pas pris la vache avec laquelle je m’entraîne habituellement mais une vache déjà habituée aux concours.

Enfin, quel conseil donneriez-vous à d'autres jeunes éleveurs qui se préparent à participer à des concours similaires à l'avenir ?

Je lui dirais de ne pas abandonner après une défaite. Je n’ai pas toujours été premier mais avec de l'entraînement et du travail, on peut réussir. Ça demande de la persévérance, mais quand on y croit, on finit par réussir.

 

Propos recueillis par Marbène Konga-Dékou