Sanitaire
Fièvre aphteuse: la France et la Pologne annoncent le renforcement des contrôles
Après la déclaration de trois cas de fièvre aphteuse en Allemagne, les contrôles sont renforcés en France.

Après la déclaration de trois cas de fièvre aphteuse en Allemagne, « nous renforçons drastiquement les contrôles et enquêtes auprès des filières animales concernées », a indiqué le ministère français de l’Agriculture dans un message à la presse le 15 janvier. La fièvre aphteuse, dont c’est le premier cas dans l’Union européenne depuis 2011, touche une grande majorité des animaux d’élevage: bovins, ovins, caprins et porcins. « En France, on a vérifié les flux d’animaux arrivés potentiellement d’Allemagne », précise David Ngwa Mbot, vétérinaire conseil à GDS France, à Agra Presse. « On a cherché si des animaux venaient de la zone concernée: il n’en y a pas. » De son côté, le ministère polonais de l’Agriculture a aussi instauré des « contrôles stricts (…) sur les transports d'animaux sensibles à la maladie entrant en Pologne ». Les foyers déclarés en Allemagne l’ont été à Hoppegarten, près de Berlin et à « environ 70 km de la frontière polonaise », rappelle le ministère dans un communiqué. Au sens de la réglementation européenne, la fièvre aphteuse est classée comme « à éradication immédiate » (catégorie A+D+E). Tout nouveau foyer entraîne la mise en place d’un zonage d’où les animaux sensibles ne peuvent pas sortir. Mais, en raison du marché unique, « un État membre ne peut pas interdire les introductions d’animaux en provenance d’un autre État membre », explique David Ngwa Mbot.
Agra