Accès au contenu
Engrais sur céréales à paille

Adapter sa fertilisation azotée aux restrictions

Certaines zones de production sont soumises à un plafond qui limite les apports de fertilisants organiques et minéraux. Arvalis - Institut du végétal a identifié des leviers techniques pour limiter les baisses de rendement dans ces circonstances.
Adapter sa fertilisation azotée aux restrictions

Si la directive Nitrates fixe un plafond d'apports organiques sur la surface agricole utile (SAU) située en zones vulnérables à 170 kg N/ha, d'autres réglementations vont plus loin. C'est notamment le cas dans les bassins versants en contentieux européen mis en place il y a quelques années en Bretagne. Dans ces contextes, la fertilisation azotée des parcelles est limitée à 140 kg d'azote par ha (N/ha) en système de grandes cultures et à 160 kg N/ ha en système de polyculture élevage bovin, toutes origines d'azote confondues.Une telle restriction est particulièrement contraignante pour les céréales à paille car elle conduit le plus souvent à une limitation importante de la fertilisation azotée et donc à des baisses de rendement et de qualité. Dans les essais réalisés par Arvalis ? Institut du végétal en Bretagne sur blé tendre, une fertilisation azotée amputée de 40 unités par rapport à la dose optimale occasionne une perte de l'ordre de 4 q/ha lorsque la dose apportée est fractionnée en troisapports. Cette perte passe à 9 q/ha si la dose est réduite de 80 unités par rapport à la dose optimale. Les pertes sont respectivement de 7 q/ha (pour -40 kg N/ha) et 14 q/ha...

La suite est réservée à nos abonnés.