Analyser l’ADN ancien pour modéliser des scénarios d’avenir
L’Inrae associé à l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) ont inauguré, vendredi 24 mars, à Clermont-Ferrand, le Paléloab, un complexe d’étude de l’ADN ancien des plantes, inédit au niveau mondial.

Sur le campus des Cézeaux, épicentre des sciences de la capitale auvergnate, le centre Inrae dispose désormais d’un puissant outil à remonter le temps. Aux frontières de l’archéologie, de la biologie et de la génétique, le Paléolab ambitionne d’étudier l’ADN ancien issu de restes archéologiques. Il s’intéresse principalement aux plantes pour retracer l’histoire, l’origine et la diffusion de l’agriculture en utilisant une arme de taille : la carpologie. « Graines, fruits, noyaux, feuilles, bourgeons, mousses… sont trouvés lors de fouilles. Ils sont conservés le plus fréquemment grâce à la carbonisation, elle-même liée à la cuisson des aliments, au rejet de matière végétale dans les foyers… Les restes sont également découverts en contextes humides gorgés d’eau et à l’abri de l’air, ou dans des milieux abondants en phosphates et matières calcaires (latrines, dépotoirs, fumiers…) », ex...
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