De la quantité mais une qualité médiocre et une appétence à surveiller
Après une année 2023 propice à la reconstruction des stocks fourragers, cette campagne de récolte 2024 est également synonyme de quantité au détriment de la qualité.
Les récoltes ont globalement été très retardées en raison de l’absence de fenêtres météo favorables. Certains ayant tout de même pu récolter quelques hectares entre les gouttes. Les dates de coupe sont par conséquent très étalées. Les quantités de regain seront un facteur déterminant des rations hivernales.

Foins : Une fibrosité très importante et une digestibilité faibleCette année et encore plus qu’en 2023, les foins sont globalement très fibreux avec 36.9% de CB et 667 g de NDF/kg de MS. La digestibilité du NDF est plus faible que l’an dernier : 53%. Il en résulte une digestibilité des fourrages limité avec 54.5% de dMO et une valeur énergétique faible : 0.65 UFL/kg MS (valeur INRA 2018) ce qui équivaut environ à un fourrage à 0.61 UFL/kg MS (valeur INRA 2007). Par rapport à 2023, les UFL sont inférieurs de 10%. Les foins sont également plus encombrants qu’en 2023, en moyenne 1.14 UEL (+0.03).La valeur azotée des foins est assez faible (6.9% de MAT contre 8.2% en 2023). Conséquence d’une MAT limitée, la teneur en azote soluble de ces foins est assez restreinte aussi avec -42 de BPR (Balance Protéique de Rumen, indicateur de la fourniture en azote soluble du rumen). Ce qui rejoint les observations faites au printemps des taux d’urée faibles. Les fourrages ventil&eacut...
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