Dossier méthanisation Potentiel en BFC
Le conflit ouvert entre l’Ukraine et la Russie soulève, pour l’ensemble des Européens, une question très délicate : dépendants du gaz russe, devons nous continuer à en acheter, et donc à financer l’effort de guerre d’un pays agresseur ? De ce fait, la production de biogaz plus localisée revient au premier plan des préoccupations, notamment en Bourgogne-Franche-Comté.
Le 21 mars, à Ahuy, près de Dijon, Thierry Gay, directeur territorial régional Bourgogne GRDF annonçait, devant un public d’agriculteurs producteurs de biométhane ou porteurs d’un projet visant à en produire, l’organisation d’une série d’évènements. Plusieurs visites de méthaniseurs agricoles vont avoir lieu, sur des sites de Bourgogne-Franche-Comté (BFC). Le but est d’illustrer la capacité d’alimentation régionale en biogaz et l’intérêt de la faire croître. Le message du directeur territorial était symptomatique de l’évolution rapide et du changement de regard sur le biogaz issu de productions agricoles locales. La guerre entre l’Ukraine et la Russie en est évidemment la source. Le conflit jette une lumière crue sur le niveau de dépendance de l’Europe face au gaz russe. Ne pas agir sur cette donnée revient à financer les capacités de nuisance guerrière d’un pays agresseur. Des projets remis en course Dans ce conte...
La suite est réservée à nos abonnés.