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Plan national d'actions sur le loup

Faut-il parler d'évolution ?

Le samedi 23 février, le gouvernement a présenté son plan national d'actions sur le loup et les activités d'élevage. 
Retour sur les annonces avec Guy Scalabrino, responsable de la commission faune sauvage et prédation à la FDSEA 25.

Faut-il parler d'évolution ?

Le plan national d'actions loup était attendu. Vous êtes éleveur, vous avez en responsabilité le dossier faune sauvage et prédation à la FDSEA, ce nouveau plan répond-il à vos attentes ? Guy Scalabrino (G.S.) : Il n'y a pas grand-chose qui évolue. Malheureusement ! On peut signaler une modeste simplification des tirs de défense. Concrètement, les louvetiers n'ont plus l'obligation d'éclairer l'animal avec une source lumineuse avant de tirer. La lunette thermique peut suffire. Et lorsque le tir de défense simple a été autorisé par le préfet, jusqu'à trois tireurs pourront se poster autour du troupeau prédaté. Jusqu'à maintenant, un seul tireur était autorisé. Une instruction préfectorale ouvre aux éleveurs de bovins, équins et asins l'accès aux tirs même en l'absence de mesures de défense, considérant que ces élevages sont non-protégeables. La non-protégeabilité était attendue par le...

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