Accès au contenu
Elevage laitier

Garder la ligne

La maîtrise de l'état corporel un paramètre essentiel pour la reprise de l'activité ovarienne après le vêlage, synonyme de fertilité. Lors de mise à l'herbe, le changement brutal d'alimentation peut provoquer un amaigrissement des vaches fraîches au lait et des primipares... qu'il vaut mieux prévenir !
 Garder la ligne

Durant l'hiver, la ration des bovins est majoritairement constituée de foin, d'enrubannage ou d'ensilage ; ces aliments, essentiellement cellulosiques, sont beaucoup moins riches en eau et en azote (total et soluble) que l'herbe jeune qu'ils vont alors consommer. Par ailleurs, l'herbe jeune est déséquilibrée sur le plan minéral ; elle apporte beaucoup de potassium et peu de magnésium. Si on ajoute à cela une activité physique exacerbée par la luminosité, l'espace disponible... tous les facteurs sont réunis pour un amaigrissement rapide. Or l'état corporel et fertilité de la vache laitière sont reliés par des rapports complexes, que régissent les hormones. « C'est une glande située à la base du cerveau, l'hypothalamus, qui contrôle la reproduction via la production d'une hormone appelée GnRH, explique le docteur vétérinaire Marc Ennuyer. Cette hormone agit sur l'antéhypophyse, qui va libérer deux hormones, FSH et LH, qui agissent sur les follicules ovariens. Ceux-ci donnent les ovocytes, puis les embryons. » Plusieurs facteurs peuvent interférer avec le fonctionnement normal de l'hypothalamus. Ainsi, l'augmentation de la luminosité quotidienne consécutive à l'arrivée du printe...

La suite est réservée à nos abonnés.