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Mildiou du tournesol

Gérer durablement le risque

Le réseau national de surveillance consacré au mildiou du tournesol a élaboré de nouvelles recommandations pour gérer durablement le risque mildiou à la parcelle. Même si moins d'1% des parcelles enquêtées ont subi des attaques graves, on soupçonne une évolution de virulence de la maladie et l'amorce d'un contournement potentiel de certains gènes de résistance jusqu'alors efficaces.
Gérer durablement le risque

Le mildiou est un micro-organisme tellurique (du sol) qui peut survivre sous forme d'oospores plus de 10 ans dans le sol, même sans tournesol. Les spores de mildiou ont besoin d'eau libre dans le sol pour germer et infecter les plantules de tournesol. Des conditions climatiques pluvieuses au moment des semis sont donc des plus favorables aux contaminations primaires racinaires du mildiou. Le mildiou est aussi doté d'une très forte capacité d'évolution : 17 nouvelles races ont été identifiées depuis 2000.Une forte capacité d'évolution qui complique la lutteAucune variété, même résistante à toutes les races aujourd'hui, n'apporte de solution définitive et une protection infaillible contre le mildiou. La protection apportée par le traitement de semences n'est pas non plus une garantie absolue : en cas de fortes pluies, il peut être lessivé et il existe au sein de toutes les races connues sur le territoire, des populations résistantes.La prospection nationale réalisée dans des parcelles de tournesol prises au hasard permet d'évaluer chaque année la fréquence et la gravité des attaques de mildiou dans les principales zones de production. Les parcelles présentant...

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