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Témoignage

« Jamais sans mon exosquelette ! »

Pauline Beaudrey utilise l'exosquelette à chaque traite.

« Jamais sans mon exosquelette ! »

Il est à peine plus de 17 heures et déjà 28 vaches sont branchées au Gaec des Cerisiers à Etrappe. Aux commandes, Pauline Beaudrey trempe puis essuie à la laine de bois les trayons des montbéliardes avant de poser la griffe qui soutirera le lait des mamelles. Ces gestes, Pauline, 34 ans, fine et d'allure sportive, les maîtrise parfaitement. Pourtant, il y a deux ans, elle a bien cru devoir abandonner ce qu'elle décrit comme le métier de ses rêves. " L'exosquelette m'a sauvé d'une rupture avec le métier " affirme-t-elle. Tel un sac à dos sur les épaules, Pauline a passé l'exosquelette. Elle a réglé l'aide attendue grâce aux petites ailettes prévue à cet effet. Atteinte de la maladie de Lyme, la jeune femme rencontre des douleurs aux articulations depuis plusieurs années. " La traite était devenue insupportable " poursuit-elle. C'est alors qu'elle décide d'ausculter les différentes possibilités qui s'offrent à elle. " Il fallait trouver une solution. Modifier le plancher de...

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