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Conservation des fourrages

L’art de l’enrubannage

La souplesse d’exploitation permise par l’enrubannage en fait un mode de conservation très répandu. Sa réalisation doit cependant être soignée, pour tirer le meilleur parti du fourrage.

L’art de l’enrubannage
Plusieurs matériels étaient en démonstration sur le site : l’occasion d’échanger sur les débits de chantier, les limites de certaines machines, la qualité des opérations réalisées…

La journée thématique sur la récolte des fourrages a permis de réviser quelques fondamentaux de la conduite du chantier d’enrubannage – jusqu’à la mise en pile des balles, avec Corentin Mussier, conseiller à la Chambre d’agriculture de Haute-Saône. « Moins contraignant que l’ensilage dans sa mise en œuvre, l’enrubannage permet de récolter l’herbe à son optimum de valeur nutritive, quand la météo le permet bien entendu ! », introduit le technicien, avant de présenter sous forme graphique l’évolution des teneurs en énergie, protéines, cellulose, lignine d’une prairie multi-espèce au fil des jours. « L’optimum est toujours un compromis entre la qualité du fourrage récolté et sa quantité, à raisonner aussi en fonction des catégories d’animaux destinataires. » Car à un moment, qui dépend principalement des températures, les courbes se croisent : tandis que les tonnages augmentent, les valeurs nutritives (unité...

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