La coiffeuse devenue chevrière
Jadis coiffeuse, Stéphanie Mathon a plaqué son ancien métier pour s’installer comme éleveuse de chèvres à Arinthod (Jura). Outre ses délicieux fromages, elle a appris à valoriser la viande de cabris.

Après 12 ans à faire mousser la chevelure de clients de tout poil, Stéphanie Mathon est revenue sur l’exploitation de ses parents partis à la retraite en 2006. Adieu veaux et vaches charolais. Bonjour chèvres, boucs, turbulents cabris et travail de la terre « qui me manquait beaucoup. » 110 biquettes bigarrées qu’elle conduit sur les hauteurs de Vogna, un hameau d’Arinthod, où une large pancarte sur le bord de la route indique la chèvrerie. Des alpines, des saanens (une race venue de Suisse) et des anglo-nubiennes, ses préférées « parce que je les trouve belles », qu’elle trait toute l’année grâce au désaisonnement naturel des gestations. Ici, nul traitement chimique sur les animaux. « J’essaye d’agir au maximum en préventif, avec des produits naturels. » Une solide formation à l’école laitière de Poligny pour apprendre les secrets de la transformation fromagère. Outre une gamme complète de fromages traditionnel...
La suite est réservée à nos abonnés.