La crise est là : c’est le moment de reprendre la main !
En matière de valeur ajoutée, c'est le metteur en marché final qui s'arroge la part du lion. A l'occasion de l'assemblée générale de Terre comtoise, Olivier Mevel, transfuge de la grande distribution, a donné quelques clés d'adaptation aux participants, dans un contexte d'inflation et de tyrannie consumériste.

Enseignant-chercheur à l’université de Bretagne occidentale, après être "passé chez les bleus" (traduisez, travaillé pour Leclerc), Olivier Mevel a emmené les participants à l'AG de Terre Comtoise "en voyage". Son intervention, intitulée « Consommation, distribution et création de valeurs par les agriculteurs » pouvait rappeler « un peu les montagnes russes. Sous le signe de la stagflation, les taux d'intérêt commencent à remonter doucement et on commence à avoir un effet d’éviction des demandeurs de prêt, aussi bien pour les entrepreneurs que pour les particuliers. Ça fait longtemps qu’on dé-consomme. La tendance est baissière : 92% du PIB en France c’est du service. Le seul moteur c’est la consommation, et là on encaisse le choc de la hausse des matières premières. » Graphiques à l'appui, Olivier Mevel a illustré la puissance de ce choc : entre octobre 2021 et 2022, la consommation alimentaire a baissé de 7,5%. Tandis que la consommation globale recula...
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