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La question du maillage vétérinaire avant tout

Le ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire a poursuivi son passage en Bourgogne-Franche-Comté, le 3 avril, en direction de la Nièvre, après la Côte-d'Or. Le risque de désertification vétérinaire était au cœur de cette visite, au même titre que la résilience économique des exploitations.

La question du maillage vétérinaire avant tout
La question du potentiel fourrager des exploitations a aussi fait l'objet d'échanges avec le ministre de l'Agriculture.

En ce 3 avril, les charolaises de Romaric Gobillot faisaient preuve d'une belle vitalité, alors que le cortège ministériel visitait leur stabulation. L'éleveur nivernais d'Asnois, dans le nord-est du département, faisait découvrir son exploitation au ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire et la bonne santé des animaux était au centre des discussions. Ce secteur de la Nièvre, avec une partie de l'Yonne, est engagé dans l'Appel à manifestation d'intérêt (AMI) sur le maillage vétérinaire lancé en 2022 par l'Ordre des vétérinaires et financé par le ministère. Pour Romaric Gobillot, la crainte est réelle, à terme de ne plus avoir de vétérinaire aussi disponible que nécessaire : « la situation est encore plus grave dans l'Yonne voisine, précisait l'éleveur, et on ne souhaite pas en arriver là ! Ce que je constate c'est qu'historiquement, lorsque vous appeliez le vétérinaire, 15 minutes après, il était là. Aujourd'hui, les...

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