Accès au contenu
Élevage laitier

La sécheresse pénalise la production

La faiblesse des précipitations au cours des dernières semaines, conjuguée au vent et aux températures chaudes, a stoppé la pousse de l'herbe.
La sécheresse pénalise la production

Les régions situées au nord de la Loire n'ont pas connu de pluie parfois depuis plus d'un mois, notamment dans le grand Est, en dehors de quelques orages localisés. La sécheresse des sols superficiels commence à se faire durement sentir, bien que les nappes phréatiques, en profondeur, restent relativement bien remplies grâce au printemps pluvieux. Le vent et la chaleur durable assèchent et grillent la végétation. Cette situation atypique est liée à la persistance des anticyclones sur les pays nordiques (Scandinavie, Grande Bretagne...) tandis que les dépressions orageuses circulent au niveau des pays méditerranéens. On avait déjà connu des anomalies semblables en 1976, 1983, ou encore 2002 et 2006, mais c'est plutôt rare. Systèmes pâturants à l'épreuve Dans ce contexte, ce sont les systèmes pâturants (laits de foin, lait biologique...) qui ont été les premiers impactés, avec des productions passant sous la barre des 20 kg/VL/jour. « Les systèmes où du maïs ensilage est distribué toute l'année ont mieux résisté jusqu'à cette dernière semaine », observe François Dubief, chef de service à Haute-Saône Conseil élevage. Outre les niveaux de prod...

La suite est réservée à nos abonnés.