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BOIS DECHIQUETE

Le bois déchiqueté en litière ... pourquoi pas ?

L'agriculture contribue à hauteur de 13 % pour les émissions de particules responsables de la dégradation de la qualité de l'air. Les pratiques en cause sont principalement le brûlage des déchets verts (feuilles mortes, les tontes de gazon, les tailles de haies et d'arbustes, les résidus d'élagage,...), effectué faute de solutions économiques apportées aux agriculteurs. Parallèlement à ce constat, les exploitations du Massif du Jura en système de logement avec litière, sont contraintes d'acheter de la paille puisque leur situation géographique ne leur permet pas d'en produire. Elles sont en cela dépendantes de l'extérieur, avec des coûts qui fluctuent selon les récoltes de l'année et le cours des énergies fossiles.
Le bois déchiqueté en litière ... pourquoi pas ?

■ Pourquoi ne pas faire d'une pierre deux coups ?Des solutions alternatives au brûlage des déchets verts agricoles existent : bois déchiqueté pour l'exploitation ou la vente à des chaudières collectives, co-compostage déchets verts / fumier,mais ces deux filières nécessitent d'amortir les coûts amortis dans les chantiers « conséquents ». En revanche, utiliser ses tailles de haies ou de bordure de bois en litière en substitution (partielle) de la paille, peut sembler une démarche intéressante.■ Utiliser du bois déchiqueté en litière pour remplacer la paille ?Le bois déchiqueté, — on parle aussi de « plaquettes bocagères » — peut être utilisé dans les élevages pour pailler : les aires paillées : en 2 couches de 6-8cmà 15 jours/trois semaines d'intervalle, de façon à créer une sous-couche drainante, ajout de paille pour apporter de la chaleur puis apports en boisdéchiqueté selon la saison et l'évolutionde la litière. Avec 25-30 cm sur 2 m derrière la stalle des cornadis, 10 cm sur les aires d'attentes, les passages en sortie de stabulation pour aller au champ (sur surfaces glissantes), et les chemins des vache...

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