Le climat, principal facteur de rendement
Les premiers bilans provisoires de récoltes confirment les inquiétudes des agriculteurs : les excédents pluviométriques et le déficit d’ensoleillement ont fortement entamé les potentiels de rendements. Difficile, dans ces conditions, de rentabiliser les itinéraires techniques…

« Les témoins ‘’zéro azote’’ de 2020 ont fait plus de rendement que la moyenne des blés de cette année… » expose Emeric Courbet, technicien grandes cultures à la Chambre d’agriculture de Haute-Saône. S’appuyant sur les résultats de son enquête auprès de 50 exploitations du département, qu’il sollicite chaque année pour connaître les rendements par culture, il a établi des moyennes historiquement basses. « Cette année très humide est la plus mauvaise derrière 2003 et 2016 pour le blé et l’orge. » résume-t-il lors de la réunion consacrée aux bilans de la campagne 2023-2024 des cultures d’hiver, qui se tenait à Vesoul le 31 juillet dernier. Excès d’eau et déficit de rayonnement Cette campagne vient rappeler un fondamental de l’agronomie. « Le facteur numéro 1 qui conditionne un rendement est le climat ! Si la météo ne va pas, tous les intrants investis dans les cultures n...
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