« Le loup est notre plus grand fléau »
Sur le massif du Noirmont aux Rousses, le loup a frappé deux fois en dix jours sur le GAEC du Noirmont. Les éleveurs du secteur ont peur pour leurs animaux et sont désemparés face à ce nouveau fléau venant de Suisse qui touche désormais les bovins du massif jurassien.

Sympathique était une génisse montbéliarde de 11 mois qui passait l’été en estive pour entretenir les espaces naturels si chers aux locaux et touristes. Elle fait désormais partie du tableau de chasse des loups qui sévissent à la frontière Suisse et qui attaquent régulièrement les troupeaux de l’autre côté de la frontière. Dix jours plutôt, c’était un veau nouvellement né qui a été dévoré sur la même exploitation. Pour Camille Lizon-au-Cire qui travaille en famille avec son frère et son père, c’est un sentiment d’angoisse et de désemparement qui prédomine. « Nous avons quinze lots de génisses répartis sur le massif et nous passions dans nos parcs tous les deux jours. Désormais nous faisons des rondes la nuit et nous sommes très inquiets pour nos bêtes » témoigne la jeune éleveuse encore sous le choc. D’après ses dires, les cris de la génisse ont même réveillé un voisin qui...
La suite est réservée à nos abonnés.