Les couverts fleuris et les habitats naturels boisés améliorent la vitalité des abeilles mellifères
préparent à l'hiver, notamment la présence de couverts fleuris implantés par les agriculteurs en automne et de ressources liées aux habitats naturels.
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Une conséquence directe de l'intensification agricole est la raréfaction de la flore apportant des ressources alimentaires aux pollinisateurs. Notamment dans les zones de grandes cultures, le manque de ressources en fin de saison peut compromettre chez l'abeille mellifère la constitution des réserves (miel et pollen) importantes pour la survie des colonies durant l'hiver. Pour remédier à cette situation, le positionnement des ruchers à proximité des rares plantes en fleurs en fin d'été et à l'automne est une pratique courante chez les apiculteurs présents dans les plaines céréalières.Les colonies composées d'individus avec des forts taux de vitellogénine ont atteint des taux de survie hivernale d'environ 90 %. Restaurer les ressources florales en zone de grandes cultures représente donc un enjeu important pour les colonies d'abeilles. Cette étude menée par les chercheurs de l'Inra, en collaboration avec l'Acta et l'Itsap-Institut de l'abeille, a permis d'éclairer les mécanismes physiologiques à l'oeuvre chez les abeilles bénéficiant de ces ressources florales. Dans les colonies proches de couverts en fleurs, les abeilles possédaient plus de corps gras, réserves énergéti...
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