Limiter l'impact du stress thermique

L'alimentation, mesurée en quantité de matière sèche ingérée par jour et par animal est l'un des principaux paramètres influant sur les performances zootechniques. C'est en pénalisant l'ingestion que l'inconfort thermique impacte principalement les fonctions de production et de reproduction des animaux. La zone thermique de confort des vaches laitières (c'est-à-dire l'amplitude de température où elles n'ont pas recours à la thermo-régulation) oscille entre 5 et 20 °C. Elles supportent généralement mieux les températures plus fraîches, car leur rumen se comporte comme un puissant ''radiateur'' : entre 5 et 6% des calories ingérées y sont perdues sous forme de chaleur lors des fermentations ruminales. C'est la combinaison de la chaleur et d'une hygrométrie élevée qui a l'impact négatif le plus important sur le confort de l'animal, car dans ces conditions la dissipation des calories excédentaires par la transpiration est peu efficace, et le seul levier pour éviter l'hyperthermie reste la réduction de la prise alimentaire. De 10 à 25 %, celle-ci peut même atteindre 55 % dans des conditions climatiques extrêmes (au-delà de 38°C et de 80% d'hygrométrie). Mesures de ma...
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