Limiter les dégâts de corvidés
Corneilles et corbeaux freux sont classés espèces susceptibles d'occasionner des dégâts (Esod). Si leur déjection constitue parfois une menace sanitaire, c'est sur les semis qu'ils occasionnent le plus de dégâts. Maïs et tournesols sont les deux cultures les plus touchées par les corvidés. Il existe quelques solutions pour tenter d'échapper au pillage de ces oiseaux.

" Certaines nuées comportent 200 à 300 individus. Ils sont capables de ravager une parcelle en quelques heures " explique Nicolas Gamb, chargé de mission vertébré à la Fredon. Se déplaçant sur une distance pouvant aller jusqu'à plusieurs dizaines de kilomètres, ils occasionnent des dégâts sur des parcelles situées à proximité de leur nid, 9 km est la distance maximale observée la plupart du temps même s'il arrive que les corvidés aillent au-delà. Le peu de littérature scientifique sur ces prédateurs rend la protection compliquée. Toutefois, la Fredon dispose des travaux de deux étudiants en " Master 2 biodiversité écologie et évolution " pour mieux comprendre le mode opératoire des corvidés. " C'est le stade plantule jusqu'à 6 feuilles pour le maïs qui est critique " précise Nicolas Gamb. Sur les maïs, les dommages sur cultures des corvidés constituent la plupart des dégâts constatés après les sangliers et les lima...
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