Prévenir plutôt que guérir

En élevage laitier comme en production de viande, les mouches génèrent des pertes économiques significatives : jusqu’à 20 kg de lait par semaine ou 6 kg de poids vif sur un veau. Leur présence dégrade aussi la qualité sanitaire du lait, avec des risques de contamination lors de la traite. « Les animaux stressés tapent, décrochent les griffes, et le lait peut être souillé », explique le Dr vétérinaire Pauline Lesage. Certaines espèces, comme la Musca autumnalis, transmettent des pathologies telles que la kérato-conjonctivite bovine ("maladie de l’œil blanc"). Attirées par les sécrétions purulentes, elles favorisent aussi la propagation des mammites estivales. Un cycle de reproduction explosif La mouche domestique, la plus répandue, pond 500 à 800 œufs en quelques jours. Son cycle, qui dure 50 jours à 16°C, se réduit à 8-12 jours dès 25-30°C. Les larves se développent dans les matières organiques humides...
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