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Elevage allaitant

Reproduction : mettre toutes les chances de son côté

L'efficacité économique de l'élevage allaitant est foncièrement liée aux résultats de reproduction. De nombreux facteurs sont de nature à favoriser la fécondité des femelles, en particulier l'alimentation au cours des deux mois qui précèdent le vêlage et des deux mois suivants.
Reproduction :  mettre toutes les chances de son côté

L'analyse des résultats technico-économiques des élevages allaitants participant au programme de contrôle de performance « bovins croissance » fait apparaître d'importantes disparités d'une exploitation à une autre. Ainsi, pour le quart des élevages les plus performants en matière de reproduction, on compte en moyenne six veaux de plus par an, avec quatre vaches en moins ! (données 2013, 3 662 élevages suivis). «Cette différence s'explique notamment par un intervalle vêlage – vêlage plus réduit, une moindre mortalité des veaux et une politique de réforme plus stricte des animaux improductifs. Le diagnostic précoce de gestation est un facteur de progrès très important.», analyse Christophe Lecomte, directeur de France Conseil Élevage. Marges de progrès Le groupage des vêlage permet aussi de progresser à la fois sur l'intervalle entre vêlages, la mortalité et les performances de croissance : «On observe un gain de GMQ de 129 g/jour dans les élevages qui groupent 90 % des vêlages par rapport à ceux qui en groupent moins de 60 %. Cela se traduit par un produit supplémentaire de 3 100 € sur une année, à l'échelle d'un troupeau charolai...

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